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Les cahiers de Marie-Noëlle

les cahiers de Marie-Noëlle sont des improvisations écrites au jour le jour selon le caprice des vents et enrichies de photos de voyage

vendredi 18 décembre 2009

Vendredi 18 décembre - Strasbourg et ses musées

Aujourd'hui, comme promis, quelques vues des édifices emblématiques de Strasbourg sans oublier certaines des plus belles oeuvres de ses musées complèteront la visite des marchés de Noël.

Tout d'abord, retrouvons-nous aux abords de la superbe cathédrale, majesté de grès rose aux saintes incrustations...



Aspiration céleste...




Façade centrale ornée d'une rose de 15 mètres de diamètre




La Justice...séparant les deux portes romanes du flanc droit de la cathédrale, avec une représentation de la mort de la Vierge dans le tympan gauche




A l'intérieur, l'Horloge astronomique conçue au 16ème siècle démultiplie le temps en d'infinis rouages...




Quelle belle apparence a ce temps...




Dernier coup d'oeil sur la cathédrale...




avant la visite du musée alsacien qu'il serait dommage d'ignorer...




Jeune mariée dressant le couvert sous le patronage de la mariée d'Oberseebach au costume richement orné




Lit-clos et sa belle boiserie peinte




Pierre chauffe-lit que l'on plaçait au préalable dans un four afin de recueillir sa chaleur bienfaisante durant les longs hivers rigoureux...




Un potage fumant servi dans cette étonnante soupière ne devait pas être mal non plus !




Mais voici que s'annoncent les beaux jours avec ces moules de Pâques figurant des lièvres en éveil !




Quelques-uns de ces beaux pichets étaient utilisés pour répandre de l'eau dans les chambres avant de les balayer...




Joli coffret en bois peint à double tête de coq que l'on pouvait offrir à l'élu(e) de son coeur...




Jeune Alsacienne à la coiffe rouge




Quelles énigmatiques pensées couronne cette belle coiffe noire...?




Et celle-ci, posée sur la tête d'une ravissante poupée ?




Un salon de poupée et ses chaises encore vides...




Deux anges diaphanes...




surplombent une crèche miniature





Je vous présente un dégorgeur de moulin... absolument indispensable au meunier qui voulait présever sa farine de tout germe : l'inquiétant masque, fixé sur le caisson à farine, vomissait le son et son épouvantable figure avait pour but d'écarter les esprits malins...
(l'ergot, surtout de seigle, était une maladie des céréales très répandue autrefois)


Cap maintenant sur deux autres musées, avec une petite halte auparavant dans l'église St-Pierre-le-Vieux qui abritait une exposition jusqu'au 18 décembre consacrée au peintre contemporain Arcabas, né en Lorraine, spécialisé dans les peintures bibliques, dont voici deux oeuvres...







...et une pause sur l'un des ponts traversant l'Ill, avec au fond trois tours carrées reliées autrefois par des ponts de bois couverts




Voulez-vous poursuivre la visite ? Si oui, je vous emmène à présent en direction du Palais Rohan, tout près de la cathédrale




Le palais Rohan à la majestueuse façade classique, construit  au 18ème siècle, fut d'abord la résidence des cardinaux de Rohan. Il abrite trois musées : les Arts décoratifs au rez-de-chaussée, les Beaux-Arts aux 1er et 2ème étages et enfin le musée archéologique au sous-sol. Nous allons visiter les deux premiers :




Nous sommes dans les grands appartements, au musée des Arts décoratifs, ici la salle du Synode...




qui abrite une belle fontaine baroque

Voici la salle des céramiques :



Conversation champêtre... ces deux sujets ne se regardent pas en chiens de faïence...




Belles terrines zoomorphes




Chambre de Napoléon 1er




Nécessaire de toilette de la princesse de Deux-Ponts et son étui à miroir en cuir...

A présent, montons au musée des Beaux-Arts :



"Vierge au jardinet" d'un maître primitif rhénan




Très beau "Salvator Mundi" (1520-1522) de Palma il Vecchio




"Portrait de jeune femme" vers 1520 de Raphaël




"Insectes" (1660) par Jan Kessel, neveu de Jan Brueghel,
ne sont-ils pas charmants ?




Gent ailée en pourparlers...




Enfin, un des fleurons du musée, "La Belle Strasbourgeoise" peinte en 1703 par Nicolas de Largillière, et son étrange chapeau-pagode...




Voilà, la visite est finie, mes emplettes faites et je souhaite à tous mes visiteurs de joyeuses fêtes de Noël et de fin d'année !

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